Avec l’évolution rapide des options de traitement et des nouvelles technologies médicales, l’ACAPC s’engage à garantir la meilleure qualité possible de soins contre le cancer partout au Canada. L’ACAPC contribue à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de lignes directrices, la génération et l’analyse de données à l’échelle du système et le déploiement stratégique de nouvelles technologies et options de traitement contre le cancer.
PCQR - Partenariat canadien pour la qualité en radiothérapie
L’Association canadienne des agences provinciales du cancer (ACAPC) et le Partenariat canadien pour la qualité en radiothérapie (PCQR) sont engagés mutuellement à l’amélioration des traitements du cancer pour les Canadiens en soutenant une radiothérapie de haute qualité, axée sur le patient et sécuritaire dans tout le pays.
Le PCQR est un chef de file mondial en matière d’initiatives d’amélioration de la qualité en radiothérapie. L’impact du PCQR démontre la valeur de l’investissement dans un modèle de partenariat qui rassemble des professionnels en vue d’améliorer la qualité et la sécurité de la radiothérapie. Ce réseau de collaboration soutient la durabilité et stimule l’innovation en abordant des enjeux communs, en partageant les meilleures pratiques et les connaissances dans tous les programmes de traitement du cancer.
Le PCQR est maintenant un comité permanent au sein de l’ACAPC. Il s’agit d’une étape importante pour soutenir les progrès réalisés ces dix dernières années en matière d’amélioration de la qualité en radiothérapie, pour améliorer les résultats cliniques grâce à l’innovation en radiothérapie et pour renforcer le rendement du système.
Le site Web du PCQR reste à la disposition des partenaires et de la communauté de la radiothérapie pour leur permettre d’accéder aux documents et aux ressources du PCQR. Veuillez consulter la page des programmes pour accéder aux documents d’orientation, aux lignes directrices et aux outils d’auto-évaluation.
Manipulation sécuritaire des médicaments oraux pour le traitement du cancer
Le traitement faisant l’utilisation de médicaments anticancéreux oraux permet aux patients de s’autoadministrer leur traitement contre le cancer directement à la maison. Bien qu’il offre une plus grande commodité aux patients, il introduit également de nouveaux risques. Ces risques comprennent des directives inadéquates ou manquantes pour :
- le personnel pharmaceutique des hôpitaux et des établissements communautaires sur les protocoles de manipulation appropriée; et
- les patients et les soignants qui doivent manipuler et administrer ces traitements à domicile.
Les traitements faisant l’utilisation de médicaments anticancéreux oraux ont nécessité la mise en œuvre de nouveaux processus, de nouvelles garanties et de nouvelles normes pour garantir la prestation de soins de grande qualité aux patients.
En 2015, l’ACAPC a réuni des experts pour fournir des conseils sur la manipulation sécuritaire des médicaments anticancéreux oraux pour les pharmacies des hôpitaux et des établissements communautaires. Ceux-ci comprenaient :
- des experts en médicaments et en sécurité des patients;
- des experts en pratique pharmaceutique et en conception de systèmes de santé; et
- des représentants des familles et des patients.
Les groupes de travail qui ont résulté de cette initiative ont élaboré deux lignes directrices :
- les lignes directrices fondées sur des données probantes régissant l’utilisation et la manipulation sécuritaires des médicaments oraux pour le traitement du cancer (2015); et
- les lignes directrices régissant l’utilisation et la manipulation sécuritaires des médicaments oraux pour le traitement du cancer dans les pharmacies communautaires (2017).
Des experts issus de 70 organismes canadiens et américains ont contribué à l’examen externe de ces lignes directrices. Les examinateurs misaient sur une expertise dans les domaines de la sécurité des patients ou des médicaments, de la santé et sécurité au travail, du transport des médicaments dangereux ou en pratique de la pharmacie.
Favoriser la collaboration pancanadienne contre la COVID-19
Quelques jours après l’annonce de la pandémie, les membres de l’ACAPC se réunissaient chaque semaine pour discuter d’importantes questions portant sur la planification et la prestation, ainsi que pour discuter d’approches communes potentielles pour garantir la qualité et la sécurité des programmes provinciaux de lutte contre le cancer. Nous avons également commencé à utiliser une plateforme de partage de documents pour nous assurer que l’information pertinente était diffusée et exploitée en temps opportun, étant donné que la situation évoluait rapidement. Le groupe s’est d’abord concentré sur l’application cohérente des mesures de santé publique pour garantir la sécurité des patients et du personnel de santé, ainsi que sur l’identification des problèmes liés à la modification des traitements. Une communauté pancanadienne de pratique de modélisation de programme a également été mise sur pied pour aider à éclairer la prise de décision à mesure que les services reprennent. Notre expérience collective avec la COVID-19 est un exemple puissant de l’importance pour les responsables du système de se réunir au sein d’un même réseau et de partager de l’information en temps réel pendant une période de crise nationale.
Recommandations consensuelles sur la protonthérapie
La protonthérapie est introduite comme solution de substitution à certaines radiothérapies traditionnelles et aux nouvelles technologies photoniques. La protonthérapie utilise des protons pour émettre une forte dose de rayonnement à l’emplacement exact de la tumeur tout en épargnant soigneusement les tissus et les organes environnants. L’avantage de ce traitement, en particulier pour les tumeurs à proximité immédiate de tissus et d’organes sensibles, conjointement avec les économies de coûts potentielles dues à la capacité de traiter une maladie auparavant incurable, fait de la protonthérapie une option thérapeutique intéressante chez certains patients pédiatriques et adultes.
Dans le but de coordonner un accès uniforme à la planification et à la prestation de la protonthérapie pour les patients canadiens, au Canada ou à l’étranger, l’ACAPC, avec le soutien d’un groupe de travail composé d’experts cherchant à en venir à un consensus sur la protonthérapie, a effectué une analyse de l’état actuel des lignes directrices et des recommandations cliniques à l’échelle provinciale et nationale dans les divers territoires de compétence canadiens, en Europe et en Australie et a déterminé que des recommandations pancanadiennes fondées sur un consensus étaient requises.
Les Recommandations pancandiennes sur l’accès à la protonthérapie au Canada sont offertes en version française et en version anglaise. Ces recommandations privilégient l’utilisation de critères cliniques cohérents pour orienter les options thérapeutiques, la planification du traitement et l’aiguillage et servir de complément aux lois provinciales et fédérales, aux lignes directrices en matière de pratique clinique et aux normes d’exercice professionnelles déjà en place.
Élargir l'accès au dépistage du cancer du poumon
L’ACAPC et le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) ont collaboré pour élaborer une analyse de rentabilité normalisée sur le dépistage du cancer du poumon afin de faciliter la planification et la prise de décision à l’échelle des territoires de compétence pour la mise en œuvre de programmes provinciaux et territoriaux de dépistage du cancer du poumon qui sont bien structurés.
Les estimations des coûts et des besoins en ressources propres à chaque territoire de compétence ont été générées à l’aide de l’outil de modélisation OncoSim du PCCC, ce qui a permis aux territoires de compétence d’identifier des modèles de mise en œuvre optimaux pour améliorer leur analyse afin d’établir un programme structuré de dépistage du cancer du poumon.
D’ici 2023, l’ACAPC et le PCCC auront établi la capacité du système à mettre en œuvre des programmes structurés de dépistage du cancer du poumon en :
- tirant parti de l’expertise pancanadienne dans les essais de dépistage du cancer du poumon
- tirant parti de l’expérience de mise en œuvre issue de l’élaboration de programmes antérieurs de dépistage du cancer du sein, du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus.
Améliorer l'intégration des soins palliatifs
L’intégration précoce des soins palliatifs est un aspect important de la prestation de soins de qualité contre le cancer. L’ACAPC collabore avec le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) pour mettre en œuvre le Canadian Inter-Professional Palliative Care Competency Framework (Cadre canadien sur les compétences interprofessionnelles en soins palliatifs).
Ce cadre établit une norme nationale minimale en matière de soins palliatifs au Canada et cherche à diriger la mise en œuvre ainsi que l’évaluation cohérentes des compétences en soins palliatifs au sein de la pratique.
D’ici 2023 :
- Un processus parallèle sera entrepris pour identifier les compétences globales, propres aux personnes et autodéterminées en matière de soins palliatifs à ajouter aux compétences générales concernant les soins offerts aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis qui sont déjà incluses dans le cadre. Un engagement avec les partenaires, les organismes et les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis sera pris pour identifier les lacunes et les possibilités dans la prestation des services.
Le cadre sera validé par des organismes spécialisés en soins palliatifs, notamment la Société canadienne des médecins de soins palliatifs et l’Association des infirmières et infirmiers du Canada.
La mise en œuvre du cadre comprendra l’intégration des compétences dans l’enseignement et la formation postuniversitaires, l’utilisation des compétences pour combler les lacunes dans les pratiques d’embauche, l’intégration des compétences dans le processus d’accréditation et des collaborations pour adopter les compétences au sein des milieux de soins à domicile.